Ce matin après 2 échecs sur des biches puis une chevrette, j’ai enfin réussi à mettre quelque chose dans la boîte.
Sur le chemin du retour à ma voiture, j’ai aperçu dans le sous-bois un sanglier qui s’apprêtait à traverser devant moi. Pensant que la rencontre serait brève et que le sanglier ne ferait pas de vieux os une fois pointé son groin sur le chemin, j’ai tout de suite dégainé l’appareil. A ma grande surprise, juste après avoir sauté le fossé, il s’est arrêté net. Puis il s’est mis face à moi, m’a regardé et a commencé à faire demi-tour en sentant par terre comme s’il cherchait à détecter l’odeur que j’avais laissé à mon premier passage.
Prenant son temps et me laissant à loisir l’occasion de tirer son portrait, il a finalement repris son chemin, filant à bon train.