Brame 2016
Voici quelques unes des photos glanées cette année au moment du brame de cette année…
Voici quelques unes des photos glanées cette année au moment du brame de cette année…
Cela fait maintenant 3 ans qu’un couple de grèbes huppés vient faire son nid toujours au même endroit de l’étang et toujours fin juin, ce qui est assez tard pour la saison.
Les deux premières années années je n’avais eu droit qu’à la couvaison car soit je n’avais pas pu être là au moment de la naissance, soit la nichée avait avorté. Cette année j’ai eu droit à la progéniture.
La semaine dernière, c’est en croisant le mâle que j’ai vite repéré à son dos « ébouriffé » qu’il se passait quelque chose là dessous.
Deux petits grèbes étaient nés et parcourraient déjà l’étang sur le dos d’un de leur parents. Tantôt au nid, tantôt au milieu des nénuphars, alternant l’un et l’autre, l’un des parents gardait les petits, pendant que l’autre allait chercher des poissons encore trop gros pour les petits gosiers de ces boules de plumes au pyjama rayé.
Et quand ce n’était pas des poissons, c’était une petite plume dont leur parents leur faisaient offrande pour tapisser leur jeune estomac.
Malgré la lumière devenu très vite un peu forte, la scène fut vraiment attendrissante…
Après plusieurs mois d’invisibilité, certains grands cerfs profitent de la repousse des velours pour ressortir de la forêt. On arrive alors à les croiser dans leur villégiature de printemps qu’il est chaque année de plus en plus difficile à trouver.
J’ai eu la chance ce matin là de croiser deux cerfs qui finissaient de ce nourrir dans une grande friche abandonnée avant de rejoindre les bosquets touffus pour y passer la journée.
J’espère les revoir bientôt.
En ce début de printemps je suis retourné à mon étang à fuligules pour y glaner quelques photos de ces plongeurs dans des ambiances de brume. Voici quelques résultats de mes dernières rencontres avec Milouins et Morillons :
Ce début de semaine nous a offert un soleil radieux et des ambiances matinales de rêve. Malheureusement, c’était pour moi le retour au travail.
Mais avant le bureau, rien ne valait un petit détour le long de ce superbe étang, juste avant que le soleil ne passe au dessus des arbres.
Ambiances garanties…
Hier, malgré le temps gris, j’ai eu la chance de passer un petit moment au bord d’une « héronnière ». Plusieurs nids ont déjà été construits dans ce très grand buisson de saules située en queue d’étang. Certains hérons y couvent déjà. Ce fut l’occasion d’y voir quelques atterrissages joliment exécutés.
Hier, j’ai eu la chance de passer un long moment en compagnie d’une chevrette et de ses deux chevrillards. Ils avaient décidé de prolonger la matinée dans une de mes friches de prédilection, profitant des premières pousses d’herbe de l’année et des premiers rayons de lumière.
Leur pelage ont entamé leur mue de printemps, les deux chevrillards arborent deux petites broques en velours. Cette rencontre pleine de tendresse et de complicité entre eux fut un super moment.
Ce matin, j’ai bravé le froid et le givre pour faire ma première sortie en affût flottant de l’année. Par -1°c et dans une eau encore bien froide, j’ai eu l’occasion de faire mes premières rencontres aquatiques de l’année : quelques morillons, un grèbe huppé et une grande aigrette.
Les couleurs des roseaux et des talles de carex en cette saison, éclairé par les premiers rayons du soleil, donnent une ambiance particulière qu’on obtient qu’en ce début du mois de mars :
Ce matin après 2 échecs sur des biches puis une chevrette, j’ai enfin réussi à mettre quelque chose dans la boîte.
Sur le chemin du retour à ma voiture, j’ai aperçu dans le sous-bois un sanglier qui s’apprêtait à traverser devant moi. Pensant que la rencontre serait brève et que le sanglier ne ferait pas de vieux os une fois pointé son groin sur le chemin, j’ai tout de suite dégainé l’appareil. A ma grande surprise, juste après avoir sauté le fossé, il s’est arrêté net. Puis il s’est mis face à moi, m’a regardé et a commencé à faire demi-tour en sentant par terre comme s’il cherchait à détecter l’odeur que j’avais laissé à mon premier passage.
Prenant son temps et me laissant à loisir l’occasion de tirer son portrait, il a finalement repris son chemin, filant à bon train.
L’avant dernier jour de l’année 2015 m’a offert une belle rencontre avec trois daguets qui semblaient bien complices.
Cette après-midi là, je voulais faire mon affût dans une futaie de Pin Laricio où les cervidés se remisent fréquemment, au cœur de l’hiver. Je n’ai même pas eu à attendre. C’est eux qui m’attendaient…